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Vierge Marie - Page 3

  • Humilité et Marie

     

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    Autpert fait dire à la Vierge : « C'est l'humilité qui a invité le Fils de Dieu à élire domicile dans ma chair, et a donné à l'Esprit-Saint un tel attrait pour la pureté de mon cœur, qu'il a voulu, de concert avec le Père et le Verbe, former dans mes entrailles la chair du Verbe. »

     

    Ambroise Autpert (+ 778).

     

  • Marie et la vigne

    75.06.StSulpice.Pieta.JPGIl est dit dans l'Évangile (...) que le père de famille sortit de grand matin pour chercher des ouvriers pour travailler dans sa vigne. Il n'y avait encore personne dans cette vigne ! Si, mes frères, il y avait Marie qui est née dans cette vigne. Et quelle est cette vigne ? C'est la grâce. Oui, Marie y est née puisqu'elle est conçue sans péché. (...) Nous y avons été appelés. Le père de famille nous a cherchés ; mais Marie a toujours été, elle, la tour, la colonne de lumière. Oh ! La belle ouvrière ! Elle est pure et sans tache. Le Bon Dieu pouvait créer un plus beau monde que celui qui existe, mais il ne pouvait créer une plus parfaite créature que Marie. Les trois personnes de la Sainte Trinité la contemplent. Oh la belle ouvrière !


    Mgr René Fourrey, Ce que prêchait le Curé d'Ars, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2009, p. 176.

     

  • La dévotion efficace à Marie

    65.Lourdes.grotte1.jpg(Ernest, un moine anglais connu pour sa grande dévotion envers la Sainte Vierge) se relâcha dans sa piété envers Marie. Le démon le harcela de mille tentations, particulièrement contre la pureté et contre la vocation. Pour n'avoir point recouru à la sainte Vierge, le malheureux en vint à la détermination de quitter le couvent en escaladant une muraille. Dans le corridor que traverse Ernest pour s'enfuir, se trouvait une image de Marie. « Mon fils, lui dit la Mère de Dieu, au moment où il passe, pourquoi m'abandonnes-tu ? » Interdit et touché de repentir, le fugitif tombe à genoux et s'écrie : « Ma Souveraine ne voyez-vous pas que je puis plus y tenir ? Mais vous, pourquoi ne m'assistez-vous pas ? » - « Et toi, reprend Marie, pourquoi ne m'as-tu pas invoquée ? Si tu m'avais priée, tu n'en serais pas réduit là. Désormais, ajoute-telle, recours à moi, et ne crains rien. »

    Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, 1, 4.

     

  • Le coeur de Marie

    67.Marienthal1.ND7douleurs.jpg« Dans le Cœur de la très Sainte Vierge, il n'y a que la Miséricorde. (...) Le Fils a sa justice, mais la Mère n'a que son amour. (...) Le Cœur de Marie est si tendre pour nous que ceux de toutes les autres mères réunies ne sont qu'un morceau de glace auprès du sien »


    Saint Curé d'Ars.

     

  • La maternité de Marie

    59.Loos.NDGrace.Assomption.B.Cherier.jpgMarie a expérimenté toutes les manières d'être mère ! Elle a été la mère d'un enfant comme les autres, d'un adolescent déconcertant, d'un prophète populaire, d'un hérétique dangereux, d'un prisonnier, d'un condamné à mort, d'un supplicié. On peut dire aussi que Marie a coonu toutes les sortes de « foi » : la foi qui questionne (Lc 1, 34), la foi qui débouche sur la lumière (Lc 1, 45-46), la foi qui ne comprend plus (Lc 2, 50), la foi qui déchire et nous sépare des autres (Lc 2, 34-35), la foi qui souffre et qui fait mal (Jn 19, 25), la foi qui est force de communion (Ac 1, 14 ; 2, 4). Quelle que soit notre foi, quelle que soit l'étape que nous traversons dans notre vie spirituelle, nous pouvons toujours dire que Marie est « passée par là » et qu'elle nous comprend.


    Georges Madore, Contempler pour devenir. Le Rosaire, Québec-Paris, Éditions Paulines et Médiaspaul, 1993, p. 13

     

  • L'amour de Marie pour nous

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    Un jour, saint Alphonse Rodriguez, de la Compagnie de Jésus, se trouvait devant une image de Marie et, sentant son cœur brûler d'amour pour la très sainte Vierge, il ne peut s'empêcher de lui dire : « Ma très aimable Mère, je sais bien que vous m'aimez, mais pas autant que je vous aime. » Alors Marie, comme offensée sur ce point délicat de son amour, lui répondit, de cette image : « Que dis-tu, Alphonse, que dis-tu ? Oh ! Combien mon amour pour toi l'emporte sur ton amour pour moi ! Sache qu'il y a moins de distance de la terre au ciel que de ton amour au mien ».

     

    Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, 1, 3.

     

  • Marie et Pétrarque


    59.Lille.NDTreille.jpgVierge belle, tu es vêtue de soleil et couronnée d'étoiles ; tu as plu tellement au Souverain Soleil qu'il cacha sa lumière en toi ; Amour me pousse à parler de toi, mais je ne sais pas comment commencer sans ton aide et sans l'aide de celui qui, dans son amour, s'est reposé en toi... Tu possèdes, réunis en toi, trois noms doux et chers : mère, fille et épouse, ô Vierge glorieuse.


    Pétrarque (1304-1374).

     

  • Marie et la grâce

     

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    Non, ô Marie, vous n'avez point ravi la grâce, comme l'a tenté Lucifer ; vous ne l'avez point perdue comme Adam ; vous ne l'avez point achetée comme voulait le faire Simon le magicien, mais vous l'avez trouvée, parce que vous l'avez désirée et cherchée. Vous avez trouvé la grâce incréée qui est Dieu lui-même devenu votre Fils, et avec elle vous avez trouvé et obtenu toute grâce incréée.

    Saint Albert le Grand, Mariale, quaestiones super Missus, q. 204.


     

  • L'intervention de Marie

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    Sainte Brigitte connut par un ange la joie que procurait aux saints prophètes la vision anticipée de cette intervention de Marie. « Ils tressaillaient d'allégresse, disait l'ange à la sainte Vierge, en apprenant que votre humilité et la pureté de votre vie, ô Marie, Étoile toute radieuse, apaiseraient le Seigneur, et qu'il recevrait en sa grâce tous ceux qui avaient provoqué son courroux » (Revelationes, sermo Angelicus 9).

    Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, 2, 1.

     

  • Je vous salue

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    Contrairement au Pater, la demande n'est pas explicitée dans l'Ave Maria parce que Marie est parfaitement accordée à la volonté de Dieu. Elle ne demandera rien pour nous qui ne convienne. Un peu comme la petite Thérèse de l'Enfant-Jésus, nous aimons demander à notre Mère du ciel de faire le tri entre toutes nos demandes et nos désirs plus ou moins purs. Nous la chargeons de ne présenter à Dieu que celles qui sont acceptables !

    Guillaume de Menthière, Je vous salue Marie. L'art de la  prière, Paris, Mame-Edifa, 2003, p. 132.